Beaucoup de personnes souffrent du cancer du côlon. La maladie évolue lentement. Il peut se passer dix ans entre le début du processus de cancérisation et sa révélation. Durant cette période, il n’y a pratiquement pas de symptômes. Et s’ils apparaissent, le signal d’alarme est le plus souvent silencieux. Sauf à un stade avancé de la maladie.
Les causes du cancer du côlon :
Le cancer du côlon se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi interne du côlon. Dans plus de 80 % des cas, il provient d’une tumeur bénigne, appelée polype adénomateux, qui évolue lentement et finit par devenir cancéreuse.
Chaque cancer est unique et se définit notamment en fonction de sa localisation dans le côlon, de sa profondeur dans la paroi, de l’atteinte ou non des ganglions proches du côlon et de la présence ou non de métastases au niveau d’autres organes.
Les symptômes de ce cancer :
Principal symptôme du cancer du côlon, la présence de sang dans les selle sn’est pas systématique. Elle n’est pas non plus facile à repérer. Ce sang provient de la muqueuse intestinale, fragilisée par la formation d’une tumeur appelée polype. Tous ne sont pas cancéreux. Certains polypes saignent, d’autres non. La couleur du sang peut varier selon sa localisation – plutôt rouge ou plutôt foncée – et sa quantité est plus ou moins importante.
D’où l’importance d’un dépistage régulier du cancer du côlon. Le test immunologique actuel, qui s’effectue très simplement à partir d’un prélèvement de selles, repère l’hémoglobine du sang. Avec une sensibilité de 80 %, il est très fiable.
D’autre symptômes peuvent également apparaitre tels qu’u une constipation soudaine ou qui s’aggrave, une diarrhée qui se prolonge, une augmentation du volume abdominal, Des selles plus étroites que d’habitude (elles peuvent être plus longues et plus minces, comme un crayon), un besoin pressant et continuel d’aller à la selle (en particulier le matin), une tension au niveau du rectum ou la sensation qu’il est plein, une sensation d’évacuation incomplète ou de fausse envie d’aller à la selle, même juste après y être allé, des efforts d’expulsion des selles douloureux et inefficaces, ainsi que des vomissements.
Comment soigner le cancer du côlon:
Différents types de traitements peuvent être utilisés pour traiter un cancer colorectal : la chirurgie, la radiothérapie (pour les cancers du rectum), la chimiothérapie et les thérapies ciblées. Les traitements contre le cancer peuvent avoir différents objectifs, selon le traitement choisi et selon le stade du cancer :
- Guérir le cancer en supprimant la totalité des cellules cancéreuses
- Empêcher le cancer de se développer et de se propager
- Réduire le risque de récidive
- Améliorer le confort et la qualité de vie de la personne malade, en traitant les troubles causés par le cancer ou les traitements et en atténuant les symptômes liés à la maladie, comme la douleur.
Il arrive parfois qu’un seul type de traitement soit nécessaire. Dans d’autres cas, une association de traitements est nécessaire pour mieux maîtriser la maladie. On peut ainsi réaliser une chirurgie et compléter ensuite le traitement par une chimiothérapie.
Voici ce qu’il faut manger pour l’éviter ce cancer
Les chercheurs ont découvert des aliments capables de diminuer les risques de son développement. En effet, manger régulièrement des oignons, de l’ail et des poireaux pourrait diminuer le risque de développer un cancer du côlon, maladie extrêmement courante dans le monde. Les chercheurs ont ainsi découvert que les adultes qui consommaient beaucoup d’oignons, d’ail et de poireaux avaient 79% de risques en moins de développer un cancer du côlon que les autres.
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