Le président de l’UPR, François Asselineau, a été placé en garde à vue, dans le cadre d’une enquête pour harcèlement sexuel, et moral.
Dans le cadre d’une enquête pour agression sexuelle et harcèlement moral, François Asselineau doit répondre de ces accusations. Le chef de l’Union populaire républicaine a été mis en garde à vue mercredi matin. Selon quelques sources, des investigations ont pris lieu depuis Mai dernier.
Si l’enquête a été lancé en premier lieu, c’est sur la base de plusieurs accusations lancées par les anciens collaborateurs de François Asselineau. Qui plus est, ces agressions ont été confirmé par l’hebdomadaire Le Point auprès du Parisien.
Âgé de 63 ans, deux plaintes sont déposées contre lui par les victimes : deux salariés de l’UPR. Une première plainte déposée à Paris, la seconde déposée à l’Allier.
François Asselineau démentit ses accusations
Le président de l’UPR avait dès lors qualifié ces accusations de « calomnies » ou encore de « boules puantes ».
Selon lui, ces « calomnies » ne sont qu’un stratagème pour le disqualifier du scrutin présidentiel prévu à cet effet en 2022. A cet effet, il est « actuellement entendu dans le cadre de la procédure judiciaire initiée par deux anciens employés du mouvement, concomitamment à une tentative de prise de contrôle de l’UPR par une poignée d’adhérents. » selon son entourage.
Qui plus est, le dit entourage a rajouté : « Il a toujours fermement démenti ces accusations, qui, pour l’essentiel, allèguent des faits qui auraient prétendument eu lieu avant même leur embauche. »
“ Source de graves souffrances psychologiques ”
D’abord, au moins une dizaine de cadres du mouvement avaient exigé la démission du président de l’UPR. Selon le Huffpost, ils ont déclaré : « […] l’existence de relations particulières et plus qu’insistantes de (la) part” de François Asselineau à l’égard de salariés de l’UPR, “source de graves souffrances psychologiques. »
Par la suite, en juillet dernier, le président de l’UPR avait convoqué un congrès virtuel. Durant ce congrès, ce dernier a été réélu à la tête du parti souverainiste, avec la majorité des voix.
Il a également été partisan au sein d’une sortie de la France de l’Union européenne, de l’euro, ainsi que l’Otan. Et finalement en 2017, il avait réuni 0.92% des voix lors des présidentielles.