Et si le confinement n’arranger pas certaines personnes, celles victimes de violences conjugales ? En effet, les politiques et les associations alertent sur les dangers d’un confinement pour les personnes victimes de violences, adultes ou enfants. Les instances partagent numéros d’urgence et bonnes pratiques de solidarité.
« Un danger supplémentaire« . Voici ce que représente le confinement pour les victimes de violences conjugales depuis ce mardi 17 mars, selon Ernestine Ronai, responsable de l’Observatoire de Seine-Saint-Denis des violences faites aux femmes. Un message qui s’ajoute aux alertes de la Secrétaire d’État chargé(e) de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, Marlène Schiappa, qui déclarait le 16 mars sur Twitter ; « La période de crise que nous connaissons et le confinement à domicile peuvent hélas générer un terreau propice aux violences conjugales. Le @gouvernementFR est pleinement mobilisé pour protéger et soutenir au mieux les femmes qui en sont victimes. »
Les associations mobilisées, un numéro d’urgence maintenu, contre les violences conjugales en temps de confinement
La réalité des mesures de confinement – non remises en cause par les acteurs dans le contexte de pandémie – est aussi la réduction de l’activité des associations qui viennent en aide aux victimes. Nous Toutes a divulgué un message rappelant le numéro d’urgence, toujours actif, le 3919. Message qui a été largement repris par les utilisateurs d’Instagram. La ministre de la Justice Nicole Belloubet a annoncé dimanche la fermeture des tribunaux, sauf pour les « contentieux essentiels« , dont les affaires de violences conjugales font partie. Dans ces cas-là, « l’éviction du conjoint violent doit être la règle« , rappelle Marlène Schiappa. Enfin, il en va de même pour les enfants victimes de violences, pour lesquels Nous Toutes a aussi rappelé le numéro d’urgence, le 119.
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