Ce samedi matin, une importante explosion a eu lieu à Bordeaux. Le bilan compte des morts et des blessés, ainsi que beaucoup de dégâts dans les zones apparentes.
Il était 8 heures du matin lorsqu’in immeuble situé au centre de Bordeaux, explose soudainement. Les toutes premières suggestions des experts supposent une fuite de gaz, l’information doit toutefois être confirmer.
Philippe Esselin, le lieutenant colonel des pompiers, était présent après l’incident et a déclaré : « Les adresses adjacentes ont en partie été atteintes par l’explosion initiale avec des dégradations importantes. »
Selon Le Monde, plus de 75 pompiers ont été déployé sur les lieux, aux côtés d’une équipe de déblaiement et de consolidation.
Le bilan de l’explosion survenue à Bordeaux
Au moment où l’équipe de sauvetage a été déployé afin de déblayer des rescapés, une vieille dame était portée disparue. Malheureusement, cette dernière a été retrouvée morte sous les décombres vers les coups de 16 heures. Qui plus est, le mari de la vieille dame a été retrouvé grièvement blessé. Toujours selon Le Monde, ses jours sont en danger.
Par ailleurs, le souffle de l’explosion a touché deux immeubles qui se sont partiellement effondrés. Parmi les témoignages recueillis, Lucie Perrouault confie : « Le verre de notre fenêtre a été soufflé sur nous, on a marché sur du verre et mon copain a été blessé. On est tous sortis dans la rue, les pompiers étaient là cinq minutes après l’explosion. La rue a été évacuée. »
Nous retrouvons également le témoignage de Mael : « Je dormais et j’ai entendu un grand boum. Ma baie vitrée a explosé. Sur ma terrasse il y avait des débris de tuiles et le plafond de ma salle de bains est tombé. Je suis sorti et j’ai vu qu’un appartement avait été soufflé. »
D’après les premières enquêtes, l’explosion est d’origine accidentelle étant donné que le gaz était coupé dans le secteur. Selon l’opérateur Régaz, l’immeube n’est « plus raccordé au gaz depuis avril 2013. »
Pourtant les pompiers ont sorti des bouteilles de gaz depuis les décombres, ce qui aurait pu engendrer des conséquences bien plus catastrophiques. La directrice de cabinet de la préfète déclare à ce sujet : « On aurait pu avoir une catastrophe beaucoup plus grave dans un quartier dense comme les Chartrons où les rues sont très étroites. »
Le maire de la ville de Bordeaux a tenu à présenter ses condoléances aux familles des blessés ainsi que celles des défunts :