La femme de Carlos Ghosn s’est confiée hier devant les micros de TF1. En effet, Carole Ghosn a raconté les circonstances de ses retrouvailles avec son époux. C’était une femme émue, mais déterminée qui s’est adressée aux journalistes de TF1.
Carole Ghosn s’est dite « heureuse » de retrouver son mari. Elle confie qu’elle n’y croyait plus trop, surtout qu’ils ne se sont parlé que deux fois durant toute l’année écoulée. On apprend que Carole ignorait tout de la fuite du Japon de son mari. Elle affirme que c’est à Noël qu’un ami de la famille qui l’avait appelée, alors qu’elle était à Beyrouth pour les fêtes de fin d’année avec ses enfants. C’est là qu’elle a appris que l’ex-patron de Nissan était à Beyrouth. Elle confie ensuite que c’était avec surprise, mais aussi beaucoup de soulagement qu’elle a appris la nouvelle.
Carole Ghosn défend son époux
Carole Ghosn a affirmé qu’elle avait toute confiance que son époux allait prouver son innocence et faire « éclater la vérité ». La femme du patron Franco-Libanais assure qu’ils sont tous les deux forts et combatifs. Selon ses propos, le procès de son mari ne cessait pas d’être reporté alors que les conditions de son incarcération étaient lamentables. Carole Ghosn a ensuite dit que la fuite de son époux était la meilleure chose à faire. Elle a ensuite déclaré qu’elle et son époux resteront au Liban. Il faut rappeler que l’ex-directeur de Nissan et de Renault est sous le coup d’un mandat d’arrêt international.
Des preuves pour « laver son honneur »
Il est à signaler que Carlos Ghosn a organisé une conférence de presse au Liban pour donner sa version des faits. Il a déclaré vouloir faire éclater la vérité et prouver qu’il a été un bouc émissaire. L’ex-patron de Renault a affirmé détenir toutes les preuves qui lui permettraient de « laver son honneur », mais au Japon, il lui était impossible de prouver son innocence. Carlos Ghosn a avancé comme argument le pourcentage des condamnations dans les procès nippons qui s’élèvent à 99,4 %. La justice libanaise vient de lui interdire le territoire national. Il a été écouté par la justice pour diverses affaires, y compris sur le mandat d’arrêt contre lui. Le procureur de Beyrouth l’a écouté au sujet de diverses affaires, y compris le mandat d’arrêt international contre lui.
L’ex-grand patron de l’automobile est accusé de malversations au Japon. Il n’a pas cessé de clamer son innocence, affirmant qu’il est victime d’un coup monté.