Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, était invité sur le plateau de TPMP pour s’expliquer sur la présence de quatre personnes présentées à tort comme membres de la Brav-M, la Brigade de répression des actions violentes motorisée, dans l’émission TPMP de Cyril Hanouna.
Dans ce sens, Le préfet de police a déclaré que cette séquence jetait le discrédit sur cette unité de policiers à moto qu’il dirige, ajoutant qu’une enquête administrative est en cours, menée par l’IGPN, la police des polices. Il a également indiqué qu’il y aura probablement une enquête judiciaire qui sera ouverte, et qu’il avait saisi la justice après la diffusion de cette séquence.
Pour rappel, cette affaire intervient dans un contexte tendu pour le gouvernement, qui doit faire face à une contestation sociale croissante depuis plusieurs mois. Les manifestations contre la réforme des retraites ont été marquées par des violences policières répétées, qui ont suscité l’indignation de l’opinion publique.
Faux membres de la Brav-M dans TPMP : une mise en cause de l’image de l’unité
Le vendredi dernier, trois hommes et une femme, encagoulés, une capuche noire sur la tête et la voix modifiée, un brassard orange marqué police au bras, se sont présentés pour certains comme membres de la Brav-M sur le plateau de TPMP. Pour rappel, cette unité de policiers à moto est sous le feu des critiques depuis plusieurs jours, accusée de violences sur les manifestants contre la réforme des retraites.
En effet, l’un d’entre eux s’est présenté comme le porte-parole alors qu’il a été révoqué de la police nationale en décembre 2022. Face à cette nouvelle polémique, le gouvernement a été contraint de réagir rapidement. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a dénoncé une « imposture inacceptable » et a promis que les auteurs de cette mascarade seraient identifiés et sanctionnés.
De plus, le préfet Nuñez a dénoncé le non-respect du devoir de réserve de certains fonctionnaires, soulignant que « quand un fonctionnaire qui a été révoqué parle au nom de la Brav-M, pour moi c’est un problème ».
Une enquête administrative en cours pour déterminer les responsabilités
Laurent Nuñez a affirmé que l’enquête administrative menée par l’IGPN visait à déterminer les responsabilités des uns et des autres dans cette affaire. Il a également souligné qu’une enquête judiciaire pourrait être ouverte pour déterminer si des infractions ont été commises. En tant que préfet de police, il a déclaré qu’il prendrait les mesures nécessaires pour préserver l’image de la Brav-M et rappeler les règles de déontologie aux fonctionnaires concernés.
La présence de ces faux membres de la Brav-M dans TPMP a suscité une polémique qui met en cause l’image de cette unité de policiers à moto. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a dénoncé le non-respect du devoir de réserve de certains fonctionnaires et a affirmé que des enquêtes administrative et judiciaire sont en cours pour déterminer les responsabilités.
Il a également réaffirmé sa volonté de préserver l’image de la Brav-M en rappelant les règles de déontologie aux fonctionnaires concernés.
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