La situation du carburant en Île-de-France est toujours précaire pour les Franciliens, notamment en Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne. Près d’une station-service sur trois manque d’au moins un carburant, et cela, ne semble pas s’améliorer rapidement.
Le sud de la région le plus Touché
Le sud de la région est le plus affecté par cette pénurie; notamment les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. Près de 45 %, des stations-service du premier département et plus de 50 % du second département ont des difficultés de ravitaillement. Les automobilistes de ces zones éprouvent donc des difficultés à se procurer du carburant.
Le sans-plomb, carburant le plus manquant
La rareté du sans-plomb est l’un des problèmes les plus fréquents que rencontrent les automobilistes franciliens. Les files d’attente s’allongent devant les quelques pompes réapprovisionnées, et il est fréquent de voir les consommateurs faire la queue pendant de longues heures pour remplir leur réservoir.
Le département des Yvelines, situé à l’ouest de la région, est moins touché par les pénuries, avec seulement 22 % des stations en difficulté. Toutefois, les automobilistes ont également du mal à trouver du carburant dans certaines villes du département. Ainsi, à Mantes-la-Jolie, seule une station-service sur quatre est approvisionnée.
La situation est d’autant plus difficile pour les conducteurs de véhicules professionnels, tels que les taxis ou les livreurs, qui ont besoin de carburant pour exercer leur métier. « Ça fait deux jours qu’on ne peut pas faire le plein. On a des courses à livrer, mais on ne peut pas partir sans », témoigne un livreur à BFM Paris Île-de-France.
Des conséquences sur les prix
Cette pénurie a également des conséquences sur les prix. Les rares stations-service qui proposent encore du carburant sont souvent prises d’assaut, ce qui peut faire grimper les prix à la pompe. En outre, certains automobilistes sont contraints de se rendre dans des stations éloignées de leur domicile ou de leur lieu de travail, ce qui implique des coûts supplémentaires en termes de temps.
La grève à la raffinerie de Rouen, qui a débuté le 4 avril, est à l’origine de cette pénurie de carburant en Île-de-France. Les travailleurs de la raffinerie protestent contre le plan de restructuration prévu par la direction de TotalEnergies, qui prévoit la suppression de plus de 700 emplois. Cette grève a entraîné une réduction de la production de l’entreprise, ce qui a eu des répercussions sur les stocks de carburant de la région.
Malgré tout, la situation devrait s’améliorer dans les prochains jours, grâce à la suspension de la grève à la raffinerie de Gonfreville-l’Orcher. Celle-ci approvisionne l’Île-de-France en carburant, tout comme la raffinerie de Port-Jérôme, où la grève a été levée la semaine dernière.
Du mieux à venir
Cependant, des nouvelles positives sont attendues pour les prochains jours. La grève à la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l’Orcher, qui alimente l’Île-de-France en carburant, a été suspendue depuis ce mardi, et celle de Port-Jérôme a été levée la semaine dernière. Ces mesures devraient contribuer à améliorer la situation à court terme.
En somme, la pénurie d’essence, sans-plomb.., en Île-de-France est un véritable casse-tête pour les automobilistes franciliens. Les difficultés d’approvisionnement en carburant ont un impact direct sur leur vie quotidienne. Toutefois, les dernières mesures prises devraient contribuer à améliorer la situation à court terme. Il est à espérer que les Franciliens pourront bientôt reprendre la route sans soucis de ravitaillement en carburant.
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