Marie Pernez
La visite officielle du roi Charles III en France, prévue initialement pour la fin du mois de mars, a été reportée. En effet, cette décision a été prise à la demande de la présidence française, qui a indiqué que la visite ne pouvait avoir lieu dans les conditions prévues en raison de la situation sanitaire actuelle. Toutefois, certains médias ont évoqué d’autres raisons, notamment des tensions diplomatiques entre les deux pays.
Une visite attendue
La visite du roi Charles III était effectivement très attendue, car elle aurait été la première visite officielle du monarque britannique depuis son accession au trône en 2022. De plus, cette visite aurait également été l’occasion de renforcer les relations entre la France et le Royaume-Uni, notamment dans le contexte du Brexit et de la nouvelle relation entre les deux pays.
Or, cette visite a été reportée à une date ultérieure, sans précision pour le moment. La présidence française a précisé que la visite serait reportée « à une date où les conditions sanitaires permettront d’accueillir le roi Charles III dans les meilleures conditions ». Le palais de Buckingham a également confirmé le report de la visite, sans faire de commentaire sur les raisons de cette décision.
Réaction des médias britanniques
La décision de reporter la visite d’État de Charles III en France en raison des mouvements sociaux agitant l’Hexagone depuis des semaines fait la une de la plupart des quotidiens britanniques ce samedi 25 mars. Si certains titres se contentent de relayer l’information, d’autres soulèvent des questions plus politiques, voire critiquent le président français.
Le Daily Express titre ainsi sur « la visite royale annulée en raison de craintes pour la sécurité du roi », tandis que le Daily Mirror évoque une « révolution française » qui empêche la visite du monarque. Le Daily Mail est quant à lui plus critique envers Emmanuel Macron, évoquant son « incapacité à contrôler les émeutes » et titrant sur « Macron capitule devant la foule », qualifiant la journée de « jour de l’humiliation ».
D’autres quotidiens, comme le Financial Times, se posent des questions plus politiques, demandant si « le temps de la VIe République est venu », ou encore le Times, qui titre sur le « chaos qui règne en France » et affiche une photo d’un amoncellement de poubelles dans une rue parisienne. Enfin, certains regrettent le report d’une visite censée « resserrer les liens historiques avec l’Europe après le Brexit », à l’instar du Daily Telegraph et d’INews.
La décision de l’Élysée de reporter la visite du roi d’Angleterre a été justifiée par la « nouvelle journée d’action nationale contre la réforme des retraites » qui doit se tenir mardi prochain. Les manifestations contre cette réforme se multiplient et le Conseil de l’Europe s’est alarmé vendredi d’un « usage excessif de la force par les agents de l’État », appelant à la retenue et condamnant les actes de violence sporadiques de certains manifestants qui « ne sauraient justifier » cet usage excessif de la force.
Une visite symbolique
En effet, la visite du roi Charles III en métropole aurait été une visite symbolique, marquant la première visite officielle du monarque britannique depuis le Brexit et sa montée sur le trône. Elle aurait également été l’occasion de renforcer les relations entre les deux pays, notamment dans le contexte de la nouvelle relation post-Brexit.
Toutefois, le report de cette visite souligne les tensions diplomatiques entre l’Hexagone et le Royaume-Uni, qui ont été exacerbées depuis le Brexit et la nouvelle relation entre les deux pays. Il est donc essentiel de trouver des moyens de surmonter ces tensions et de renforcer les liens entre la France et le Royaume-Uni, notamment dans le contexte de la nouvelle relation post-Brexit.
En somme, le report de la visite du roi Charles III est une déception pour ceux qui attendaient cette visite symbolique. Néanmoins, il est important de trouver des moyens de surmonter les tensions diplomatiques entre les deux pays et de renforcer les liens entre la France et le Royaume-Uni.
Lire également :
Usage de la force contre les manifestants en France : le Conseil de l’Europe réagi
