Marie Pernez
Actualités – Alors que le mouvement de protestation continue dans la police nationale, Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, a adressé une lettre à ses fonctionnaires pour les inviter à « mesurer le tort qu’il ferait s’il s’aventurait à délaisser le service des autres ».
Cette prise de parole intervient alors que de nombreux policiers, à travers plusieurs régions de France, se mettent en code « 562 », équivalent d’un service minimum, voire en arrêt maladie, pour protester contre l’incarcération d’un de leurs collègues.
Laurent Nuñez : Un appel à la responsabilité collective
Dans sa lettre, Laurent Nuñez rappelle que son rôle est de défendre ses agents et considère cela comme une obligation et un honneur. Il attend également un engagement de leur part envers la mission qui leur est confiée, celle de protéger les habitants de l’agglomération parisienne.
Il les invite ainsi à mesurer les conséquences de leur action de protestation, qui pourrait entraîner un abandon de leurs missions de service public, et nuire ainsi à la confiance que la majorité des citoyens leur porte.
Un contexte de contestation
Le mouvement de protestation a été déclenché suite à l’incarcération d’un policier à Marseille, faisant l’objet d’une enquête sur des violences policières. Un jeune homme de 21 ans aurait été violemment frappé par plusieurs policiers lors des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre.
La demande de libération du policier par le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, a suscité l’indignation des magistrats et de la classe politique, estimant que la police ne devait pas être au-dessus des lois.
La police n’est pas au-dessus des lois
Laurent Nuñez, en accord avec les propos de Frédéric Veaux, réitère dans sa lettre que la police n’est pas au-dessus des lois et que les comportements individuels déviants sont sanctionnés. Il tient à souligner que la justice doit suivre son cours et que les infractions doivent être traitées conformément à la loi.
Fierté et confiance
Dans cette lettre, le préfet de police de Paris réaffirme sa fierté d’être le chef de ses agents et exprime sa confiance envers eux. Il les assure de son soutien et conclut sur une note positive en soulignant qu’ils peuvent compter sur lui, comme il sait pouvoir compter sur eux.
Une situation délicate qui nécessite dialogue et responsabilité
Laurent Nuñez, en adressant cette lettre à ses troupes, cherche à apaiser les tensions et à inviter chacun à mesurer les conséquences de ses actes. La situation délicate appelle au dialogue et à la responsabilité collective pour que la confiance entre la police et la population puisse être préservée et renforcée. Reste à savoir comment les policiers réagiront face à cet appel à la mesure et comment la situation évoluera dans les prochains jours.
En somme, la lettre du préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, adressée à ses agents pour les inciter à mesurer la portée de leurs actions dans le contexte de la grogne des policiers, met en lumière les tensions actuelles au sein de la police nationale. Alors que certains policiers protestent en se mettant en code « 562 » ou en arrêt maladie pour dénoncer l’incarcération d’un de leurs collègues, le préfet appelle à la responsabilité collective et au devoir de service envers les citoyens. Il souligne que la police n’est pas au-dessus des lois et que les comportements déviants sont sanctionnés.
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