Dans une lettre datée du 3 avril, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a adressé un message de soutien à ses troupes, dénonçant les « critiques injustes » et les « voix diffamantes » qui ont été émises à leur encontre ces dernières semaines.
En effet, les forces de l’ordre ont été vivement critiquées, notamment par des politiques de gauche, pour leur encadrement des manifestations contre la réforme des retraites. Face à ces accusations de violences policières, le préfet a rappelé à ses hommes leur rôle de maintien de l’ordre et leur a demandé de répondre « toujours proportionnellement » aux exactions et aux violences.
Des critiques injustes et intolérables
Dans sa lettre, Laurent Nuñez a déploré les attaques dont les forces de l’ordre ont été victimes ces dernières semaines. Il a également souligné le caractère injuste et intolérable des critiques dont ont été victimes les policiers, tout en les remerciant pour leur « engagement soutenu depuis plus d’un mois et demi », malgré des conditions d’exercice particulièrement éprouvantes.
Il a également souligné le caractère injuste et intolérable des critiques dont ont été victimes les policiers, tout en les remerciant pour leur « engagement soutenu depuis plus d’un mois et demi », malgré des conditions d’exercice particulièrement éprouvantes.
Des provocations à ne pas céder
Le préfet de police de Paris a également appelé les forces de l’ordre à faire preuve de sang-froid et de retenue face aux nombreuses provocations auxquelles ils sont confrontés. « Je sais aussi pouvoir compter sur vous pour ne pas céder aux trop nombreuses provocations, ainsi que sur le sang-froid qui est le vôtre pour veiller à apporter une réponse toujours proportionnée pour contenir les exactions et les violences », a-t-il écrit.
Une réponse proportionnée et à la retenue
Outre cela, le courrier de Nuñez a été envoyé dans un contexte de vives tensions autour des manifestations contre la réforme des retraites. Des accusations de violences policières ont été portées contre les forces de l’ordre, notamment par des politiques de gauche, suscitant l’indignation d’une partie de la population.
Dans ce contexte, le préfet de police de Paris a appelé les policiers à « apporter une réponse toujours proportionnée pour contenir les exactions et les violences », tout en soulignant qu’il « comptait sur leur sang-froid pour veiller à ne pas céder aux provocations ».
Des enquêtes en cours
Enfin, Laurent Nuñez a évoqué les images et les enregistrements relayés sur les réseaux sociaux, qui ont pu révéler des gestes ou des propos inappropriés de la part de certains membres des forces de l’ordre. Il a insisté sur la nécessité de faire toute la lumière sur ces incidents et de condamner les actes répréhensibles qui pourraient être avérés.
D’ailleurs, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé que 36 enquêtes judiciaires ont été ouvertes par l’IGPN, « la police des polices », et 2 par l’IGGN (l’équivalent pour les gendarmes) depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites.
Pour résumer, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a souhaité apporter son soutien aux forces de l’ordre, appelant à la retenue et à la proportionnalité dans les réponses apportées aux violences et aux exactions. Il a également rappelé que tout acte répréhensible commis par les membres des forces de l’ordre devait faire l’objet d’une enquête et, le cas échéant, être condamné.
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