La chanteuse Hoshi, connue pour ses engagements en faveur de la communauté LGBTQ+ et de la lutte contre l’homophobie, a donc une nouvelle fois pris la parole pour dénoncer la violence envers les personnes de cette communauté.
En effet, Hoshi a notamment regretté que la justice ne prenne pas suffisamment en compte ces violences, qui sont pourtant illégales en France. Des propos qui font écho à l’annulation du concert de Bilal Hassani, lui aussi victime de menaces de la part de groupes d’extrême-droite. Hoshi, qui a apporté son soutien au chanteur, a souligné que ces événements étaient malheureusement encore trop fréquents et que l’homophobie était toujours très présente dans notre société.
Une artiste engagée
Sur le plateau de Quotidien, elle a également évoqué sa collaboration avec Bilal Hassani, en précisant que c’était une personne « formidable » et « vraiment gentille ». Elle a expliqué que les deux artistes s’étaient rencontrés lors d’un festival, où ils ont parlé de leurs expériences respectives de l’homophobie. « C’était très beau de voir deux artistes LGBT+ ensemble sur scène », a-t-elle ajouté.
La chanteuse a également évoqué la difficulté d’être une artiste LGBT+ en France aujourd’hui, où les espaces d’expression complètement neutres sont rares. Dans ce sens, elle a salué le travail de certains médias et de certains bars qui offrent des « safe places », mais a également pointé du doigt les endroits où l’on peut se sentir très mal à l’aise, en raison de la présence de personnes mal intentionnées.
« Il y a des ‘safe places’ (endroits sûrs ndlr), des médias cool, comme ici, où on peut être à notre place. Des bars où on se sent bien. Mais il y a aussi des endroits où se sent très mal, parce qu’il y a des gens mal intentionnés, comme on a vu avec Bilal. »
Hoshi a également témoigné de son propre harcèlement en ligne, qui l’a contrainte à porter plainte. La chanteuse française a regretté que la justice ne prenne pas suffisamment en compte ces violences, qui peuvent pourtant avoir des conséquences dramatiques pour les personnes visées.
De plus, elle a souligné que les peines infligées aux auteurs de ces violences n’étaient pas toujours suffisamment importantes pour dissuader d’autres personnes de commettre ces actes.
Une lutte continue contre l’homophobie
Malgré tout, Hoshi a appelé les personnes victimes de harcèlement à porter plainte, afin de montrer que ces violences ne resteront pas impunies. Elle a également souligné l’importance de la solidarité entre les personnes de la communauté LGBTQ+ et de l’importance de lutter ensemble contre l’homophobie.
Pour rappel, Hoshi, de son vrai nom Mathilde Gerner, est connue pour son engagement en faveur de la communauté LGBT+. Elle a souvent évoqué ses expériences personnelles pour sensibiliser le public à l’homophobie et aux discriminations. La chanteuse de 26 ans, qui a publié son premier album en 2018, est régulièrement sollicitée pour donner son avis sur des sujets sociétaux.
En somme, la chanteuse Hoshi a une nouvelle fois pris la parole pour dénoncer les violences envers les personnes de la communauté LGBTQ+ et pour appeler à une justice plus ferme à l’égard des auteurs de ces violences. Elle a également souligné l’importance de lutter ensemble contre l’homophobie et de créer des espaces d’expression neutres, où chacun peut être pleinement lui-même, sans crainte d’être jugé ou discriminé.
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