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Brav-M : la commission des lois de l’Assemblée nationale refuse l’examen de la pétition

BRAV-M

La commission des lois de l’Assemblée nationale a voté le mercredi 5 avril le classement de la pétition pour la dissolution de la Brav-M, unité de la police parisienne accusée de violences policières lors des manifestations contre la réforme des retraites. Cette décision met fin à la pétition qui n’a pas pu atteindre le seuil de 500 000 signatures, nécessaire pour qu’un débat parlementaire soit organisé.

Une pétition qui fait débat

La Brav-M est au cœur de plusieurs polémiques concernant l’usage excessif de la force lors des manifestations contre la réforme des retraites. Cette unité de la police parisienne a été largement décriée pour son utilisation de la violence contre les manifestants, mais également contre les journalistes et les observateurs de la société civile.

BRAV-m


Une pétition a donc été lancée sur le site de l’Assemblée nationale pour demander la dissolution de la Brav-M. Cette pétition a recueilli 263 887 signatures avant le classement par la commission des lois de l’Assemblée nationale. Or, cette pétition n’a pas eu le temps d’atteindre le seuil de 500 000 signatures nécessaire pour qu’un débat parlementaire soit organisé.

Les députés de La France insoumise ont regretté la décision précoce de la commission des lois et ont demandé le report de la décision. Dans une lettre adressée au président de la commission, Sacha Houlié, ils ont demandé que la décision soit prise à la date limite de recueil des signatures fixée au 15 juin.

« Nous vous demandons solennellement de reporter la date de cette décision (…) et en toute hypothèse d’attendre la date limite de recueil des signatures fixée au 15 juin pour juger de la pertinence de l’examen ou du classement de ladite pétition », ont-ils écrit.

Manifestation BraV-M

Les conséquences de la décision de la commission des lois

Le classement de la pétition par la commission des lois de l’Assemblée nationale a suscité des réactions de colère et d’indignation. Ugo Bernalicis, l’un des signataires de la pétition, a qualifié la décision de scandaleuse. Cette décision est perçue comme une absence de prise en compte des préoccupations des citoyens et de leurs droits à manifester pacifiquement sans être victimes de violences policières.

BraV-M

Cette décision soulève également la question de la responsabilité de la police dans les violences lors des manifestations. La Brav-M est accusée d’avoir utilisé une force excessive contre les manifestants, mais aussi contre les journalistes et les observateurs de la société civile. La dissolution de cette unité de la police parisienne aurait permis de clarifier la responsabilité de la police dans les violences lors des manifestations et d’encourager un retour à l’apaisement.

En somme, le classement de la pétition pour la dissolution de la Brav-M par la commission des lois de l’Assemblée nationale met fin à une pétition qui a suscité de nombreuses réactions de colère et d’indignation. Cette décision soulève la question de la responsabilité de la police dans les violences lors des manifestations et de la nécessité d’une réforme de la police.

Certes, les citoyens ont exprimé leur préoccupation quant à l’utilisation excessive de la force par la police et ont demandé la dissolution de la Brav-M. Toutefois, cette demande n’a pas été entendue et la question de la responsabilité de la police reste sans réponse.

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Marie Pernez

Rédactrice web depuis plus de 7 ans
Rigoureuse et passionnée par l'écriture
Contact : marie.pernez@salonfeminin.fr