Marie Pernez
Les manifestations contre la réforme des retraites ont continué en France ce jeudi 6 avril. Les manifestants, en colère contre les banques et la finance, ont envahi les bureaux de Blackrock et Natixis. Des cheminots ont bloqué le hall de l’immeuble parisien où est installée la société Blackrock pendant une vingtaine de minutes, avec des fumigènes et des sifflets.
Les militants ont chanté des slogans anti-capitalistes et ont réclamé le retrait de la loi. L’ONG Attac a également occupé pendant deux heures le hall du siège de Natixis. Les banques ont été choisies en tant que cibles symboliques en raison de leur rôle dans l’économie et les finances.
En dehors de ces actions, des lycées et des universités ont également été bloqués dans plusieurs villes de France. Bien que la mobilisation des enseignants ait faibli, le mouvement de grève continue, avec des syndicats qui envisagent de nouvelles journées de mobilisation.
Des manifestations contre les banques et la finance
Jeudi 6 avril, la 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites a donné lieu à des manifestations et des blocages dans plusieurs villes de France. Les manifestants ont exprimé leur colère contre les banques et la finance en envahissant les bureaux de Blackrock et Natixis à Paris.
Des cheminots en grève ont bloqué le hall de l’immeuble parisien où est installée la société Blackrock pendant une vingtaine de minutes. De plus, les militants ont entonné des chants ciblant directement Blackrock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde. Ils ont également chanté des slogans anti-capitalistes, tels que « Anti, anti-capitalistes ». Les manifestants ont réclamé le retrait de la loi sur la réforme des retraites.
L’ONG Attac a également occupé le hall du siège de Natixis pendant deux heures. Les militants ont brandi une banderole « la fraude fiscale nuit gravement à nos retraites ». Natixis et quatre autres banques font l’objet d’une enquête du parquet national financier (PNF) pour des soupçons de fraude fiscale. Les militants ont choisi les banques en tant que cibles symboliques en raison de leur rôle dans l’économie et les finances.
Blocages dans les lycées et les universités
En dehors de ces actions, des lycées et des universités ont également été bloqués dans plusieurs villes de France. Des actions ont été menées devant plusieurs sites universitaires, dont le centre de la Sorbonne de Paris 1, dans le Quartier latin. Des étudiants ont bloqué l’accès à plusieurs entrées avec des poubelles et des vélos.
Devant l’université de droit d’Assas, bloquée pour la deuxième fois depuis le début du mouvement, quelques étudiants étaient rassemblés devant des banderoles « Grand établissement culte de l’argent » et « Etudiants en lutte Assas antifa ».
En revanche, la mobilisation a faibli chez les enseignants. Selon le ministère de l’Education, 8 % des enseignants se sont mis en grève. Cela représente 7,97 % des enseignants, dont 7,87 % dans le primaire et 8,06 % dans le secondaire. Ces chiffres sont en deçà des estimations du Snuipp-FSU, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires, qui avait estimé que « autour de 20 % » des enseignants seraient en grève ce jeudi.
En résumé, la mobilisation contre la réforme des retraites s’est poursuivie lors de la 11ème journée de grève en France. Les manifestants ont pris pour cibles les banques et la finance en occupant les halls des immeubles de Blackrock et de Natixis. Des lycées et des universités ont également été bloqués. La mobilisation a cependant faibli chez les enseignants.
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