Les études le montrent, les femmes sont plus écolo et se préoccupent plus d’écologie au quotidien que les hommes, peu enclins à acheter vert ou à manger végétarien. La faute en revient – entre autres – aux stéréotypes de genre, qui associent féminité et conscience environnementale.
Il n’y a pas si longtemps, il n’y avait pas trente-six façons d’avoir une consommation plus responsable : on pouvait apporter son sac réutilisable au magasin, c’est tout. Aujourd’hui, c’est tout le contraire et les solutions sont nombreuses.
Grâce à l’apparition des serviettes hygiéniques lavables et des coupes menstruelles, les règles ne sont plus synonymes de plastique jetable. Les produits cosmétiques sont de plus en plus souvent conditionnés dans des pots en verre et en aluminium. Même les marques de collants remplacent le nylon par des matériaux plus écologiques.
Les femmes plus écolo parce qu’elles sont de plus grandes consommatrices ?
L’explication est à la fois évidente voire même déprimante: les femmes consomment plus, mais elles restent aussi les principales responsables de la sphère ménagère.
Dans un rapport de Mintel paru en 2018 sur le sujet, Jack Duckett, analyste spécialisé dans les modes de consommation, affirme que les femmes “conservent souvent la gestion du foyer” et notamment celle de la lessive, du ménage et du recyclage.
C’est aux femmes de prendre soins des autres
L’idée est déjà insidieuse, les femmes étant systématiquement présentées comme prenant soin des autres – et même de la planète. S’il est certes plus probable que les femmes soient écolos, la disparité entre les sexes a longtemps été attribuée à des différences de personnalité. Des travaux de recherche ont attesté que les femmes avaient plus tendance à être serviables, altruistes et à faire preuve d’empathie, mais également à se montrer plus solidaires et à raisonner à long terme.
“La recherche porte à croire que les femmes sont encouragées à prendre soin d’autrui et à faire preuve d’une plus grande responsabilité sociale, ce qui les mène ensuite à se soucier des problèmes environnementaux et à prendre des habitudes écologiques”, explique Rachel Howell, maîtresse de conférences en développement durable à l’université d’Édimbourg.
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